7/08/2010

Atrabilus expiatum sancti




De l’aberration de la tolérance


Qui n’a jamais entendu le bien-pensant moyen déblatérer
d’incommensurables infamies avec autant d’aisance que la diarrhée fuit
du rectum d’un vrai biéreux après une soirée de qualité ?

Quelques exemples :

1) il faut être tolérant (mon préféré)
2) si tu ne tolères pas les autres, ils ne te toléreront pas
3) c’est culturel, faut tolérer
4) mais c’est des traditions
5) il est jeune tu sais
6) faut le comprendre, il a ses raisons

STOP !!!

1) De quel droit serait-on sommé de se soumettre à une telle doctrine
?! Depuis quand le « il faut » est-il un gage de vérité ? Le « il faut
» est l’application sans réflexion de dogmes massivement admis sans
avoir même pris la peine de réfléchir à sa véracité.

2) Oui et alors ? Quand ces personnes sont plus médiocres qu’une
plante stercoraire à quoi bon obtenir son aval et sa bénédiction ? De
plus si ces derniers sont si tolérants, ne devraient-ils pas tolérer
les intolérants ?

3) La culture on peut y foutre ce qu’on veut. En quoi les précurseurs
Treblinkesques de nos Siemens de cuisine ne pourraient-ils pas être
considérés comme culturels ? La cuisson du peuple hébreu chez les
nazis ne serait pas préjudiciable que le poulet rôti en France ?
La lapidation, l’autodafé des « sorcières », l’excision, et toutes ces
belles pratiques ancestrales méritent d’elles d’être tolérées ?

4) J’aurai sûrement l’occasion d’en parler mais sachez que je suis un
anti-traditionnaliste convaincu. Je conchie ouvertement le
conservatisme qui, merci les vieux et les rétrogrades de tout âge,
nous maintient dans la stagnation philosophique, éthique, et j’en
passe.

5) Depuis quand la jeunesse doit-elle être synonyme d’ignorance ?
L’âge moyen de la puberté diminuant et donc, supposément, de la
maturité ne sommes-nous pas en droit d’exiger le minimum d’esprit
critique de la part de la future génération adulte ?

6) L’Histoire est assez riches d’exemples pour prouver que s’en
prendre plein la gueule n’engendre pas forcément des connards. Le vécu
n’est pas un passe-droit pour n’importe quelle connerie.


Quelle conclusion en tirer ? La tolérance, dans la plupart des cas,
est un monceau de médiocrité intellectuelle amenant à d’ignobles
conséquences. Elle s’apparente davantage au fait de fermer les yeux et
ce dans le but d’une part de ne pas affronter la réalité et d’autre
part de ne pas faire l’effort de se rendre compte que la
généralisation outrancière est le fait du plus étronoïde des
encéphales. Il est par ailleurs fort drôle d’entendre des « vas-y tu
me respectes » alors même que ces êtres pré-cellulaires n’ont pas un
soupçon de respect envers la race qui lui est numériquement plus
faible mais cérébralement extrêmement supérieur.
Encore un sujet qui sera détaillé dans un article plus tard : la
coexistence de 2 races : les cons (90% minimum de notre navrante
espèce) et les rares élus mus par la volonté de s’élever au-dessus de
cette plèbe synaptique mais bloqués dans leur ascencion par la loi de
la majorité.

Depuis des années maintenant je prône l’intolérance quasi-totale de ce
qui m’entoure, réservant mon crédit aux choses, idées, êtres dont j’ai
déterminé avec certitude l’intérêt et la légitimité (ex : tolérer les
couleurs de peaux différentes, etc.)

Qu’on se le dise : la majorité des gens font preuve d’une paresse
intellectuelle qui mériterait à elle seule de prononcer la peine
capitale.

Sur ce, je souhaite aux Jeunesses Déviantes (et oui il nous faut les
nôtres !) de choisir le camp qu’il convient de rejoindre ou de dégager
rapidement le moignon caudal entre les pattes !


Le Déviant Atrabilaire, Walter Jr

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