6/16/2010

[Fiche Membre]> Godjam, Membre Déviant Atrabilaire

















Le déviant atrabilaire, alias « Godjam », AKA Fuckin’ Jerem, initiateur du terme "Déviant".

"Un personnage atrabilaire ressemble à une sorte de professionnel du mécontentement.
Quelles que soient les circonstances d'une situation donnée, tout l'exaspère : les gens, le lieu, le repas, la météo, la conversation, les rires, l'attente, la précipitation, le bruit, le silence... Toute chose et son contraire indisposent et agacent ce ronchon patenté qui, de surcroît prend un plaisir malsain à exprimer haut et fort sa mauvaise humeur. Irritable et colérique, un quidam atrabilaire s'emporte donc facilement sans aucune raison objective. Si l'on reconnaît volontiers au tempérament bilieux quelques excuses (inquiétude maladive, anxiété, mélancolie) en revanche les attitudes atrabilaires ont généralement le don d'horripiler prodigieusement l'entourage."

Cette définition aussi curieux que cela puisse paraître date du Moyen Age et pourtant à sa lecture je dois dire que rien ne me définit mieux. Par ailleurs cette époque je dois le dire, retient mon attention à 2 niveaux. C’est en effet la période où l’obscurantisme religieux ainsi que la répression associée furent la plus forte mais c’est aussi, l’époque où l’homme dans une phase de génie créateur a su mettre toute son ingéniosité dans l’élaboration de procédés de torture, mort qui à ma grande détresse appartiennent désormais au passé. Versons une larme pour ces Einstein précoces ayant compris l’utilité de réduire la population de manière simple et efficace.

Tout cela ne vous dit pas en quoi mon esprit vrillé (tordu c’est si banal) consiste. On l’aura vu plus haut, tout est sujet à enflammer son humeur aussi variable que le niveau intellectuel de cette vile espèce humaine. Cette même espèce supposée chapeauter l’évolution est la source même de ma déviance. Je prône ouvertement la misanthropie, qui pour moi n’est autre que du bon sens.

Profitons-en pour lister avec le plus d’exactitude possible l’ensemble des êtres dont l’existence m’horripile :

-fascistes, nationalistes, patriotes, chauvins : en quoi vivre dans un lieu donne le droit d’en être fier et de se croire supérieur aux autres ? Combien de fois entendrons-nous encore : « nous on a fait la guerre aux Allemands en 14-18 ! ». Mais pauvre connard tu n’étais même pas entrain de souiller le vagin de ton immonde génitrice par l’intermédiaire de ton exécrable paternel !

-les fiotes (et non les homosexuels que je respecte) : en quoi est-il nécessaire d’arborer une hypertension de l’auriculaire, hypotension du poignet et un timbre de voix à faire rougir Christophe Willem de virilité (et pourtant faut y aller). Depuis quand faudrait-il s’épiler intégralement faisant passer les hommes avec un minimum de pilosité pour des rebuts d’un ancien temps ? Pour quelle raison exhiber vos ossatures phasmatiques en moulant vos muscles de drosophiles rachitiques ?
Sans parler des méchus, coq sans ergots mais avec crête, touffe digne de ma foisonnante fôret tropico-pubienne, gominés, et autres extravagances capillaires.
Ajoutons à cela un choix de couleurs pathétique, des paillettes ou autres abominations brillantes et tape à l’œil, et nous obtenons d’authentiques déjections anti-esthétiques juste bonnes à remplacer les étrons de nos braves canidés jonchant ça et là les trottoirs de nos villes.

-les weshs : race englobant toutes les ethnies, se reconnaissant par une propension à vociférer des onomatopées dans un langage qui aurait échappé à Champollion lui-même, avec un accoutrement supposé réservé aux cours d’EPS. Ces êtres méphitiques se permettent en plus d’être tout à tour, invivables (pour un fan de cinéma au secours), violents, encéphalectomisés, nombreux, bruyants, et j’en passe, alors même que leur apparence devrait être un motif de peine capitale. Nous n’évoquerons pas ici leur « mode » infâme concernant les coiffures ou la barbe qui se limite parfois à 3 poils facio-pubiens fièrement exhibés !

-les beaufs : cf. les 3 paragraphes précédents mais n’oublions pas les détails essentiels faisant de cette race l’un des plus beaux fleurons de la confédération des cons. Absence totale d’esprit critique, manque total de goût (oui les goûts et les couleurs ça se discute) : port du marcel enduit de tâches de fritures et de cambouis, voitures tunées dont le pare-brise est recouvert d’innommables goodies à l’effigie d’équipes de foots ou de concours canin, maintien de la société patriarcale, promotion de la coupe mulet et des queues de rats, patronymes empruntés aux plus hérétiques des séries américaines Amour, Gloire et Beauté ou Les Feux de la moule en tête, procréation digne d’une maison close de Bombay, etc. Leur goût pour la télé est la raison même de leur ignorance et du remplacement de leur cerveau par un flamby. Faites un vide d’air et tout se casse la gueule !

-les moches : cf. les catégories d’au-dessus. Je concède que chacun ne peut arborer un faciès aussi flatteur que son voisin, cependant stop à la langue de bois : des physiques difficiles certes mais pourquoi en profiter pour s’enlaidir encore davantage ! Les représentants de cette catégorie provoquent chez moi des montées de tension s’exprimant en général dans les lieux peuplés : rues piétonnes, centres commerciaux, transports, événements me donnant des idées que je ne peux ni dévoiler ni, à mon grand regret, appliquer. Précisons que les gros que l’on se plait à plaindre ne le méritent pas le plus souvent. Hormis quelques personnes, être gros est le résultat d’une seule chose : bouffer comme un porc ! Quand je pense que ces personnes n’ont même pas la décence d’éviter à leur rejeton d’apprendre à s’arrêter de manger une fois à satiété ! En résulte des problèmes quotidiens : 2 sièges occupées par une personne, être bloqué par la démarche pachydermique d’un lipidophage, temps de commande amplifié au restaurant, transpiration importante du sujet, non-respect du développement durable : amortisseurs des voitures et canapés à changer tous les mois...

-les bien-pensants : religieux, conservateurs, la majorité des droitistes en somme. Ces ignobles sous-êtres en plus de vivre dans un traditionnalisme dénue de tout sens comptent bien imposer aux autres leurs indéfendables points de vue, faisant la part belle à une connerie sans précédent. Ils qualifient d’intolérables des idées nouvelles, réfléchies, construites, logiques, essentielles, pour maintenir la mainmise sur la société.

Tout cela pour dire que si l’homme (sans majuscule s’il vous plait), descend du singe (animal que j’abhorre par excellence), certains ont sacrément remonté la pente !

J’étais censé faire ma description mais en fait quoi de mieux que de parler de tout ce que je déteste pour me définir ? Je ne crois pas en la démocratie car de sinistres ignorants utilisent leur droit de vote à mauvais escient et la loi de la majorité conduit inéluctablement à la loi de la connerie, l’écrasante majorité de l’humanité étant constituées de castrés cérébraux.

Cette tirade écrite est à l’image celles que je peux faire au cours d’une soirée une fois le mode atrabilaire activé et ce, grâce à la formidable puissance de ma logorrhée et de mes qualités d’orateur charismatique associées à la puissance destructrice de mon verbe. Jouissant d’une imagination débordante, je suis expert en néologismes dont l’étymologie est parfois parfaite que vous pourrez retrouver dans la rubrique Déviantopédia à venir.


Avant de vous quitter, mes chers sujets déviants en devenir, sachez que je suis également un artiste déviant à souhait (même si je rêve de voir certains « artistes » et leurs œuvres dégénérées finir sur un autodafé), et un insatiable pourvoyeur de conneries de tout ordre lors de nos éthyliques retrouvailles.


L’un des membres du Triumvirat du CSD, Sa Dévianterie Atrabilaire, Godjam !

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